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Céline Le Stunff. D’après Option Qualité sept 2013
La DGCCRF a réalisé une enquête portant sur les plats cuisinés au sens large (incluant pizzas, charcuteries pâtissières, sandwichs…), fabriqués dans plus de 180 établissements français. Ceci afin de contrôler le bien-fondé de mentions valorisantes apposées sur les emballages et les publicités (notamment se rapportant aux ingrédients utilisés). Les résultats ont été publiés dans une note d’information DGCCRF publiée le 7 mai 2013.
Etaient considérés comme valorisants la présence d’un ingrédient spécifique (d’origine animale par exemple), le recours à un procédé de fabrication (comme « artisanal »), l’absence d’additifs et de conservateurs, ou la référence géographique pour les recettes. Les allégations nutritionnelles et de santé n’étaient pas concernées par cette enquête.
Les contrôles ont mis en évidence une convergence des manquements observés, ce qui avait déjà été observé lors d’une enquête du même type menée en 2009. Sur les 184 établissements contrôlés, 72 présentaient des non conformités : 1 a fait l’objet d’une mesure administrative, 40 de rappels à la réglementation, et 23 de notifications réglementaires. 8 PV ont été rédigés.
Principales anomalies constatés :
- Mise en valeur disproportionnée d’un ingrédient (notamment truffes, morilles, piment d’Espelette, sel de Gérande…), oubli de la règle du QUID, dénominations et représentation graphiques exagérées par rapport à la composition réelle des produits…
- Non-respect des règles d’énumération des ingrédients : ordre, %, précision, présentation compliquée…
- Communication trompeuse sur la « naturalité » des produits et le caractère traditionnel des recettes, alors qu’il y a présence d’additifs, d’arômes, d’ingrédients ‘industriels’ (œufs liquides pasteurisés, beurre concentré…)
- Non-respect des dénominations réglementaires et d’usage des ingrédients, produits et recettes : « viande » en lieu et place de « VSM », procédé de traitement non mentionné (saumuré, traité en salaison…), recettes ne respectant pas l’usage (ex : brandade de morue). A ce sujet la DGCCRF rappelle que le respect des codes des usages, mais aussi Larousse Gastronomique etc. constituent un rempart contre la dégradation de la qualité des produits et les distorsions de concurrence.