Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 3 min
Clarisse Lemaitre. D’après l’EFSA, juillet 2015.
Dans le cadre du processus de réévaluation des arômes par l’EFSA, une nouvelle étude sur des animaux évaluée par les experts de l’EFSA a démontré que la substance aromatisante p-Mentha-1,8-diène-7-al (également appelée “périllaldéhyde”) était génotoxique.
L’industrie des arômes a pour la première fois soumis des données sur cette substance en 2012. Les experts de l’EFSA avaient alors conclu que la substance était potentiellement génotoxique et avaient sollicité une étude complémentaire. C’est cette nouvelle étude, soumise en 2014, qui a permis de conclure que le périllaldéhyde induit des dommages à l’ADN dans le foie.
Le périllaldéhyde se trouve à l’état naturel dans la peau des agrumes. Il est produit en quantités limitées pour l’ajouter à certains aliments cuits, à des crèmes-desserts, des produits à base de viande et des boissons alcoolisées ou non-alcoolisées de façon à apporter un parfum piquant d’agrumes et un goût hespéridé, boisé et épicé.
Dans le cadre du système de l’UE conçu pour évaluer les arômes, le périllaldéhyde constitue aussi la substance de référence d’un groupe d’arômes, utilisée pour évaluer neuf autres substances chimiques structurellement similaires connues collectivement comme « aldéhydes alicycliques ». Les experts de l’EFSA indiquent qu’il existe donc un problème de sécurité potentiel pour ces autres substances.
Pour aller plus loin : Avis scientifique de l’EFSA