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L’obésité est reconnue comme étant la principale cause évitable de décès à l’échelle mondiale. La prévalence du surpoids et de l’obésité varie à la fois entre les pays et au sein de ces derniers, avec une prédominance générale plus élevée chez les femmes que chez les hommes. Chez les femmes, la période post-ménopausique est marquée par des changements physiologiques, tels qu’une redistribution de la masse grasse, une diminution de la masse musculaire et osseuse, les rendant plus susceptibles aux risques de chutes, de fractures de la hanche, de résistance à l’insuline et de troubles métaboliques liés au glucose.
Les microalgues, comme Phaeodactylum tricornutum, contiennent un caroténoïde appelé fucoxanthine, supposé favoriser la perte de graisse, réduire les lipides sanguins et améliorer la régulation du glucose.
Le but de cette étude était d’évaluer si la consommation quotidienne d’un extrait standardisé de microalgues de Phaeodactylum tricornutum, fournissant 4,4 mg/j de fucoxanthine, influençait la perte de poids et/ou les indicateurs de santé chez les femmes sédentaires en surpoids, entamant un programme combiné de régime et d’exercice physique.
Pour ce faire, une étude randomisée en double aveugle a été menée sur 37 femmes âgées en moyenne de 28,6 ± 7,9 ans, pesant 80,2 ± 14,9 kg, avec un indice de masse corporelle (IMC) de 29,6 ± 3,8 kg/m² et un pourcentage de graisse corporelle de 41,4 ± 4,2 %, sur une période de 12 semaines. Les participantes ont reçu soit un placebo soit un extrait d’algues de Phaeodactylum tricornutum standardisé à 4,4 mg de fucoxanthine, tout en suivant un programme d’exercices supervisés comprenant des séances de musculation et de marche (3 jours/semaine), avec pour objectif d’atteindre 10 000 pas/jour les jours restants de la semaine. En parallèle, un régime alimentaire visant à réduire l’apport calorique d’environ -300 kcal/jour (soit ≈1 400 à 1 600 kcal/jour, composé de 55 % de glucides, 30 % de matières grasses et 15 % de protéines) a été instauré pour favoriser un déficit énergétique de -500 kcal/jour en combinaison avec l’exercice.
Les résultats ont montré que bien que la supplémentation en fucoxanthine ait eu tendance à soutenir les participantes dans leur adhésion au régime alimentaire, aucun avantage supplémentaire n’a été observé en termes de perte de poids ou de composition corporelle.
Cependant, la supplémentation en fucoxanthine a préservé la masse osseuse, augmenté la densité osseuse et entraîné de meilleures améliorations en termes de nombre de pas quotidien, de fréquence cardiaque au repos, de capacité aérobie, de profils lipidiques sanguins, de respect des objectifs alimentaires, de tolérance à l’activité physique et de qualité de vie.
En conclusion, il semble y avoir des bénéfices potentiels à la prise de suppléments de fucoxanthine dans le cadre d’un programme de régime alimentaire et d’exercice physique. D’autres études devraient être menées pour explorer ces pistes.
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