Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Clarisse Lemaitre. D’après L’Obs et Le Monde, avril 2015.

Dans le cadre du projet de loi de santé actuellement débattu au Parlement, les députés ont adopté un amendement proposé par l’ancienne ministre des Sports, Valérie Fourneyron, qui permettra aux médecins de prescrire une activité physique adaptée pour les patients atteints de maladies de longue durée.

Article 35 bis A

« Dans le cadre du parcours de soins des patients atteints d’une maladie de longue durée, le médecin traitant peut prescrire une activité physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient. »

Depuis 2011, la Haute autorité de santé (HAS) reconnaît en effet la pratique sportive comme une « thérapeutique non-médicamenteuse » mais elle est à l’heure actuelle peu prescrite en tant que telle par les médecins. Dans un entretien au Parisien, Valérie Fourneyron explique qu’elle souhaite « remplacer la longue liste de médicaments par de l’activité physique », arguant, étude à l’appui, que « la pratique d’une activité physique réduit de 40 % le risque de récidive pour un patient atteint d’un cancer du sein ou du colon ».

Certaines villes ont déjà mis en place une structuration de la pratique sportive sur prescription, comme à Strasbourg depuis 2012 ou à Blagnac depuis 2013. A Blagnac, le dispositif est simple : c’est le médecin qui détermine le niveau d’exercice et c’est le service des sports de la mairie qui prend en charge ces patients. Tous les trois mois, un point est fait par l’éducateur sportif et le médecin prescripteur. Le programme dure un an, les patients sont encadrés par des éducateurs, et toutes ces activités sont prises en charge par la mairie. Le patient n’a donc rien à débourser.


Pour aller plus loin : le projet de loi de santé tel qu’adopté par l’Assemblée nationale