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Clarisse Lemaitre. D'après l'Anses, le 12 avril 2017
Comme indiqué en Revue de presse, l’Anses a été saisie afin d’évaluer si les travaux récents de l’Inra sont de nature à remettre en cause les conclusions de l’Efsa relatives à l’évaluation du E171, publiées en septembre 2016, et qui concluait que les expositions actuelles des consommateurs au E171 dans ses utilisations alimentaires ne sont pas de nature à entraîner un risque sanitaire.
Dans ses conclusions, l’Agence souligne que si les résultats présentés dans cette publication ne permettent pas à ce jour de remettre en cause l’évaluation de l’Efsa, elle met en évidence des effets qui n’avaient pas été identifiés auparavant, notamment des effets promoteurs potentiels de la cancérogenèse. Par conséquent, l’Agence souligne la nécessité de conduire de nouvelles études nécessaires à la parfaite caractérisation des effets sanitaires potentiels liés à l’ingestion de cet additif.
Cette nouvelle saisine fait suite à de très nombreux travaux portés par l’Agence au cours des dernières années sur la thématique des nanomatériaux et des risques associés. L’une des priorités est d’ailleurs pour l’Anses de renforcer la traçabilité des produits de consommation contenant des nanomatériaux notamment par l’amélioration du processus de déclaration mis en œuvre dans le cadre du portail national R-nano.