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Céline Le Stunff. D'après le communiqué de la chambre de commerce du Luxembourg, 15/05/2008
La Chambre de Commerce du Luxembourg met en garde la Commission « contre les coûts considérables que les obligations liées au projet de règlement étiquetage 2008/028 (COD) vont nécessairement engendrer pour le secteur alimentaire, sans aucun avantage mesurable pour les consommateurs ». Elle s’inquiète des conséquences économiques pour les commerçants et restaurateurs. « A la différence des sociétés multinationales, le commerce et la restauration ne sauront que difficilement assumer une obligation qui leur imposerait d’informer les consommateurs des allergènes contenus dans leurs produits de provenance artisanale vendus au comptoir ou encore dans les plats du jour cuisinés. »
« Les petites et moyennes entreprises qui sont l’épine dorsale de l’Union européenne […] n’ont pour la majeure partie d’entre elles, ni les moyens financiers, ni les moyens administratifs pour assurer en continu et au quotidien de telles obligations. Aussi, la Chambre de Commerce insiste-t-elle sur le fait que les fabricants de denrées alimentaires de faibles quantités puissent bénéficier de certaines exemptions. »
Source : www.paperjam.lu, communiqué de la chambre de commerce du Luxembourg, 15/05/2008, relatif à la proposition de la Commission européenne du 30 janvier 2008 visant la refonte des règles d’étiquetage des denrées alimentaires