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Les français restent très attachés à leur modèle alimentaire mais on constate toutefois une évolution des comportements alimentaires vers une alimentation plus responsable. Un comportement qui s’est d’ailleurs 
accentué lors du premier confinement. C’est ce que révèle l’étude menée par la Fondation Nestlé et Ipsos.
Selon Pierre-Alexandre Teulié, Secrétaire Général de la Fondation Nestlé France : « La première édition de notre observatoire a montré comment le modèle alimentaire français résiste et se réinvente, a confirmé les nouvelles aspirations citoyennes des familles, et a mis en évidence l’équilibre subjectif et sous contraintes notamment financières du manger sain. ».
Les repas restent des moments privilégiés
Pour les français les repas sont et resteront des moments de partage, de convivialité et de plaisir qui rythment les journées. En effet, le modèle alimentaire français du rythme de trois repas par jour à heure fixe en famille ou entre amis persiste et ne risque pas de disparaître. Avec une moyenne de 30-35 minutes pour déjeuner ou dîner, ce dernier reste le repas le plus incontournable. Pour les français, le dîner est le repas associé à la convivialité et en particulier lors des repas le week-end car ils sont pour beaucoup pris en famille ou avec des amis.
De plus, dire que les français sont de bons épicuriens n’est pas un euphémisme. Pour 58 % des familles interrogées, le plaisir qui est pour la majorité associé à la notion de goût (62 %), est une préoccupation majeure des repas.
Un modèle qui tend à évoluer vers une alimentation plus responsable
Les français sont de plus en plus soucieux de leur santé et cela passe dans un premier temps par l’alimentation. Méfiants à l’égard des produits alimentaires, les foyers français ont accéléré leur transition vers une alimentation plus responsable : des produits plus sains, équilibrés, transparents, respectueux de l’environnement…
La notion de consommer responsable se renforce : 51 % affirment privilégier les produits français ou locaux et 45 % disent manger plus souvent bio. La lutte contre le gaspillage alimentaire devient également une priorité. 48 % y sont sensibles et y font plus attention et 41 % des sondés affirment réduire les achats de produits emballés dans du plastique et avec des suremballages.
La place de l’équilibrage alimentaire n’en est pas moins négligée : 46 % mangent équilibré plus souvent, 41 % réduisent le sucre plus souvent et 39 % sont attentifs aux valeurs nutritionnelles des aliments.
Par ailleurs, les consommateurs se réapproprient leur alimentation quotidienne en amenant leur repas fait maison au bureau et en préparant à l’avance les repas de la semaine.
Même si pour 70 % des français manger sain et équilibré est une préoccupation, ils disent se retrouver confronter à deux contraintes principales. Le premier frein est le prix. Pour 1 français sur 2 manger équilibré coûte cher et la crise sanitaire ne risque pas d’améliorer la situation financière des foyers. Deuxième contrainte à laquelle sont confrontées les familles est le manque de temps notamment en semaine.
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