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Dans le contexte des débats parlementaires sur le projet de loi Climat et résilience, plusieurs associations familiales, syndicales, sociales, de santé et de consommateurs se sont regroupées pour soutenir des mesures fortes en faveur d’une viande de qualité et de l’augmentation de la part des aliments d’origine végétale dans l’alimentation.

Le point clé : « moins et mieux » de produits d’origine animale, une stratégie “gagnante-gagnante” pour les consommateurs, les agriculteurs et la planète.

natureCela passe par la proposition de mesures visant à :

– Favoriser les viandes issues d’élevages durables de proximité, dont bio, dans toutes les cantines publiques comme privées.

– Proposer, à terme, une option végétarienne quotidienne dans toute la restauration collective qui propose plusieurs choix, tout en soutenant la structuration de filières de légumes secs de qualité dans les territoires.

– Garantir que les viandes issues des élevages les plus industriels et polluants ne soient pas comptabilisées parmi les 50% de “produits durables” servis en restauration collective comme c’est le cas aujourd’hui.

 

Cette prise de position est illustrée par une récente étude Harris Interactive (étude réalisée pour le réseau Action Climat France en février 2021 auprès de 1 063 français) qui montre que même si la viande reste perçue positivement par les Français, nombreux sont ceux qui cherchent à faire évoluer leur consommation. Ainsi 48 % des répondants ont déclaré consommer moins de viande qu’il y a trois ans et 52 % estiment qu’ils vont continuer de la diminuer.

Les raisons de la diminution de la consommation de viande sont diverses et variées ; Bien souvent elles illustrent des aspirations personnelles (préserver sa santé, faire des économies) ou sociétales (agir pour l’environnement, le bien-être animal).

Cependant pour maintenir un apport suffisant en protéines avec une baisse effective ou prévue de viande, la consommation de légumes secs (lentilles, pois chiches, haricots blancs ou rouges…) et de céréales (pâtes, boulgour, riz complet…) est plébiscitée par plus de 75% des Français interrogés. Quant à la consommation de viande in vitro ou d’insectes, elle ne séduit pas encore toutes les générations. Les jeunes sont plus aventureux puisque 48 % sont prêts à consommer de la viande de culture et 42 % des insectes contre seulement 10 % des seniors.

 

Sources :

https://www.clcv.org/

https://alimentation-sante.org/