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Charlotte Jéhanno. D’après l’UFC-Que Choisir de septembre 2009.
Suite à la demande début 2008 de Leclerc d’autoriser la vente des médicaments sans ordonnance dans ses magasins et à l’autorisation par le gouvernement en juillet 2008 de la vente de ces mêmes médicaments sans ordonnance en libre service dans les pharmacies, le mensuel UFC-Que Choisir s’est intéressé, dans son édition de septembre 2009, à la qualité des conseils et des informations données par les pharmaciens.
Les enquêteurs des associations locales du mensuel se sont rendus en mars dernier dans 1397 pharmacies de l’ensemble du territoire pour acheter deux médicaments sans ordonnance dont l’association présente un danger : une boîte d’aspirine et une boîte de Nurofen (anti-inflammatoire).
Selon les résultats de l’enquête : 41% des pharmaciens ont alerté les patients sur les risques liés aux interactions entre les 2 médicaments, 15% ont mis en garde sur les effets indésirables, 14% ont posé des questions quant au destinataire et 5% se sont intéressés à l’état général. En outre, Que Choisir note que 85% des officines visitées ne remplissaient pas leur obligation légale d’afficher clairement et visiblement les prix des médicaments non remboursables.
L’association a également analysé les résultats de son enquête en fonction du groupement d’appartenance des officines visitées. Il en ressort que Giphar, Giropharm et Pharmavie (groupe Plus Pharmacie) se "détachent du lot grâce aux mises en garde contre les interactions médicamenteuses". Quoi qu’il en soit, Que Choisir estime que cette enquête résume "le travail qui demeure à accomplir pour que le pharmacien justifie la conservation de son monopole de délivrance des médicaments".