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Loïc ROGER d'après un rapport de l'Oqali

Le 4  décembre 2012 avait lieu à Paris le 2e colloque Oqali – Qualité nutritionnelle de l’offre alimentaire et reformulation des produits : bilans et évolutions.

La journée fut très dense et menée tambour battant au risque de ne plus distinguer l’important de l’accessoire.  Sept conférences sur  des aspects méthodologiques de la collecte et du traitement des données, sur les résultats de l’évolution de l’optimisation nutritionnelle sur les secteurs des céréales pour le petit-déjeuner, 3 études transversales sur l’innovation dans l’offre alimentaire entre 2008 et 2010, sur les ingrédients, sur le lien entre qualité nutritionnelle, prix et étiquetage, sur l’impact potentiel des chartes d’engagements volontaires de progrès nutritionnel sur les apports nutritionnels. On a ensuite enchainé sur l’amélioration de la qualité nutritionnelle et l’impact sur la qualité sensorielle ? Puis enfin le représentant de Eatwell project a pu nous donner son opinion sur l’intérêt de taxer le sel comme levier d’accélération en matière de politique de santé publique.

Un examen de l’impact des chartes d’engagements volontaires de progrès sur les apports a été débattu.

Il était important de savoir si après quelques années le trop de sel, de graisses saturées et de sucre avaient été modifiés dans l’offre produit suite aux différentes actions du PNNS notamment.  Hors le secteur des céréales de petits déjeuners où les données couvrent une large proportion du marché, on ne dispose que de résultats très partiels sur les autres secteurs  sur lesquels les progrès notés sont faibles. Le  secteur de la charcuterie salaisons a pu également faire des efforts impôrtants d’optimisation nutritionnelle mais les résultats sont eux aussi faibles, notamment sur la réduction de sel.

Les allégations nutritionnelles ne rencontrent pas les faveurs des industriels non plus. Seules les Marques Nationales (surtout Internationales, Nestlé, Unilever) et les Marques Distributeurs, à l’exemple de Casino, ont joué le jeu des repères nutritionnels. On apprend que la majorité des  consommateurs ne choisissent pas leur produit généralement sur ces critères même si les industriels ont procédé à cette optimisation pour leur bien-être.

Comme beaucoup de secteurs, l’alimentation ne fait pas exception. Changer le comportement et les habitudes alimentaires prend du temps. Les industriels y vont à petits pas.

Rendez-vous au prochain point pour savoir si Oqali a retenu le commentaire des débateurs : une trop grande dispersion nuit à l’objectif.