Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 2 min
Par Marie Déniel. D’après American Society of Clinical Oncology, Mai 2008
Selon l’étude de l’équipe canadienne dirigée par Pamela Goodwin, au moment du diagnostic d’un cancer du sein, les femmes ayant une carence en vitamine D ont une mortalité plus élevée que celles qui ne le sont pas.
Entre 1989 et 2006, l’équipe a suivi 512 patientes, âgées en moyenne de 50 ans, au moment du diagnostic. Après dix ans, les résultats ont montré que seulement 74 % des femmes carencées en vitamine D étaient encore en vie contre 85 % chez celles qui ne l’étaient pas. En outre, la production de métastases était nettement plus fréquente chez les patientes manquant de vitamine D que chez celles qui en étaient normalement pourvues. À noter également que seules 24 % des malades avaient des niveaux suffisants de vitamine D au moment du diagnostic.
« Ces données indiquent bien un lien entre la vitamine D et l’évolution du cancer du sein, mais on ne peut pas encore dire s’il s’agit d’une relation de cause à effet », tempère le Dr Goodwin. Selon elle, « ces résultats doivent être confirmés par d’autres essais cliniques » avant d’envisager de prescrire une complémentation en vitamine D.