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Céline Petit. D’après les sites de l’OMS et de l’Anses, avril 2015.

Le 7 avril est la journée mondiale de la Santé. A cette occasion, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) choisit tous les ans un domaine représentant un sujet de préoccupation prioritaire pour la santé publique mondiale : cette année, c’est la sécurité sanitaire des aliments qui est mise en avant. 

Cette orientation donnée par l’OMS vise à inciter les gouvernements à améliorer la sécurité sanitaire des aliments moyennant des campagnes de sensibilisation du public et à faire connaître les mesures prises actuellement dans ce domaine. 

Les différentes approches stratégiques de cette journée ont été :

  • Diffusion de messages clés destinés essentiellement à deux types de public, Etats et consommateurs ;
  • Interventions de défenseurs d’une alimentation sûre ou de personnages publics influents : les associations de consommateurs, les associations universitaires et professionnelles, les ONG actives dans le domaine de la nutrition et/ou de l’action humanitaire…
  • Création de liens et de synergies avec d’autres manifestations nationales ou internationales liées à l’alimentation et à la nutrition, notamment l’exposition universelle de Milan 2015 « Nourrir la Planète – Energie pour la Vie » du 1er mai au 31 octobre 2015.

Au niveau français, l’Anses s’est naturellement saisie de cette thématique afin de rappeler son rôle et ses priorités de travail pour 2015. Cette journée est aussi l’occasion de renforcer les liens entre l’Anses et l’OMS afin de toujours mieux protéger les consommateurs au quotidien tout en anticipant les risques de demain. Lors de cette journée, Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, Marc Mortureux, directeur général de l’Anses, Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture et Benoit Vallet, directeur général de la Santé se sont retrouvés pour échanger sur la question de la sécurité sanitaire des aliments.

L’Anses a notamment rappelé les priorités de son programme de travail 2015 :

  • Evaluer les risques en soutien aux politiques publiques : étude INCA 3, évaluation des risques posés par les perturbateurs endocriniens…
  • Accompagner les consommateurs au quotidien, pour prévenir les risques liés aux nouveaux produits et modes de consommation : nutrivigilance, nanomatériaux, valorisation des insectes dans l’alimentation…
  • Détecter des problèmes émergents : développement des allergies alimentaires, étude de l’alimentation totale infantile…

Pour plus d’informations : Guide de sensibilisation OMS