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Céline Le Stunff. D’après l’avis Anses du 7 avril 2011
L’Anses a été saisie en février 2011 par la DGCCRF d’une demande d’avis sur le rapport d’évaluation initiale des autorités belges (Conseil Supérieur de la Santé) concernant la mise sur le marché d’un nouvel ingrédient alimentaire, un extrait de son de blé. Celui-ci est constitué à 90% de poly- et oligosaccharides, dont au minimum 70% d’arabinoxylanes et 10 à 14 % de β-glucanes.
Trois comités d’experts se sont penchés sur le dossier (Biotechnologies, Additifs, arômes et auxiliaires technologiques, et Nutrition humaine). En conclusion, l’Anses considère que l’extrait de son de blé testé n’est pas mutagène. En l’absence de constatations histologiques majeures, la dose sans effet indésirable observé (NOAEL) de 4 354 mg/kg poids corporel/jour proposée dans le rapport pour l’étude de 90 jours chez le rat d’étude est acceptable.
En ce qui concerne le procédé de production de l’ingrédient, l’Anses constate que les deux préparations enzymatiques utilisées (une α-amylase et une xylanase) ne sont pas clairement identifiées : le dossier est insuffisant pour se prononcer sur leur sécurité d’emploi.
Les informations fournies ne suggèrent pas d’effet délétère de l’ingrédient sur le transit intestinal et la biodisponibilité des nutriments.
L’Anses confirme au final les conclusions du Conseil Supérieur de la Santé aux doses 3 g/j pour les enfants et de 5 g/j pour les adultes et appuie sa remarque quant à la nécessité d’indiquer la présence de gluten ou dérivés de protéines de blé sur l’étiquetage des produits contenant l’ingrédient.