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Doriane Langlais. D’après l’ANSES, le 22 juin 2016.

L’Anses a été saisie pour évaluer les risques sanitaires des travailleurs de nuit, qui représentent aujourd’hui 3,5 millions d’actifs en France.

Les résultats de l’étude montrent que les personnes travaillant la nuit, que ce soit de manière occasionnelle ou permanente, sont exposés à des risques sanitaires accrus. En effet, ces horaires décalés entrainent une désynchronisation des rythmes biologiques, avec une diminution de l’activité physique et une appétence particulière pour les aliments riches en gras suite à un travail nocturne.

L’ensemble des perturbations de l’horloge biologique provoque une augmentation des troubles du sommeil, métaboliques et psychiques, ainsi qu’un risque plus fort de développer un cancer ou des maladies cardio-vasculaires.

L’Anses recommande que le recours au travail de nuit n’ait lieu que dans des situations nécessitant d’assurer un service d’utilité sociale (hôpitaux, police…) ou d’activité économique continue. L’agence préconise également de faire des états de lieux des pratiques de terrain afin d’optimiser les pratiques et ainsi de protéger au mieux la santé des travailleurs.