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Céline Le Stunff. D’après l’avis du 7 août 2012
L’Anses a été saisie le 25 mai 2011 par la DGCCRF pour une demande d’avis relatif à la sécurité d’emploi de la poudre de thé vert dans les compléments alimentaires.
Le comité d’expert spécialisé « Nutrition humaine » souligne, sur la base des informations présentées par le pétitionnaire :
– l’absence de garanties apportées par le dossier en matière de biodisponibilité des EGCG ;
– l’absence d’études toxicologiques menées avec la poudre de thé vert dans le respect des lignes directrices émises au niveau international ;
– l’incertitude et le manque de précision des données toxicologiques fournies pour certains composés ;
– la variabilité de la composition des produits testés (en fonction de la variété de thé vert, de l’âge, du lieu de culture, de la saison de récolte du thé vert ainsi que du procédé de production), notamment au regard de leurs concentrations en EGCG.
En conclusion, les données fournies par le pétitionnaire ne permettent pas de statuer sur la sécurité d’emploi des poudres de thé vert. L’Agence rappelle que l’EFSA a émis des lignes directrices concernant les données scientifiques nécessaires à l’évaluation de la sécurité des plantes ou des préparations de plante, en développant une approche à deux niveaux (EFSA-ESCO, 2009). Elle indique que le pétitionnaire doit fournir un dossier concernant toutes les données scientifiques correspondant à l’évaluation au niveau B afin que l’Agence puisse conclure quant à la sécurité d’emploi des poudres de thé vert.