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Anne-Sophie Malhère. D’après l’avis de l’Anses, janvier 2013.
L’Anses publie ce mois-ci un rapport d’étude sur les disparités socioéconomiques et apports nutritionnels et alimentaires des enfants et adolescents. Ce travail, réalisé par le CES nutrition humaine, avait pour objectif de compléter les connaissances disponibles en France sur le sujet ; il pourrait également contribuer à l’orientation et à la définition des actions permettant d’atteindre les objectifs fixés par le PNNS 3 et le PO sur l’axe « Réduire par des actions spécifiques les inégalités sociales de santé dans le champ de la nutrition ».
Globalement, la relation entre alimentation et niveau socioéconomique est moins nette chez l’enfant que chez l’adulte car les parents donnent généralement la priorité à l’alimentation de leurs enfants. Néanmoins quelques différences de consommations et d’apports nutritionnels en fonction du niveau socioéconomique peuvent être mises en évidence :
- La consommation de fruits et légumes est caractéristique d’une situation socioéconomique favorable alors que la consommation de féculents caractérise une situation socioéconomique défavorable ;
- Plus le niveau socioéconomique est bas, moins l’alimentation est de bonne qualité (Adéquation Nutritionnelle Moyenne (ANM) plus basse, Densité Energétique (DE) plus élevée, diversité alimentaire plus faible) ;
- Il n’existe pas de différence significative ni pour la consommation de viande et poisson ni pour celle de produits laitiers ;
- Si les boissons sucrées sont plébiscitées dans les niveaux socioéconomiques les plus bas, les pâtisseries, gâteaux et sucreries sont plus fortement consommés chez les enfants appartenant à des niveaux socioéconomiques plus élevés ;
- Il n’existe pas de réelles différences d’apports (sauf pour les glucides) en fonction du niveau socioéconomique ; si l’on prend l’exemple des fibres, le faible apport via les fruits et légumes est compensé par un apport via les féculents pour les niveaux socioéconomiques les plus bas.
En guise de remarque générale, les experts de l’Anses signalent qu’il est tout à fait possible d’avoir une alimentation de bonne ou mauvaise qualité quelque soit le niveau socioéconomique du foyer dans lequel on vit.
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