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Anne-Sophie Malhère. D’après www.anses.fr, le 9 novembre 2012

En 2002, l’Anses recommandait une baisse de 20%, à échéance de 5 ans, des apports en sel de la population pour atteindre un apport moyen de 7 à 8 g de sel par jour. Dans cet objectif, elle préconisait une réduction progressive de la teneur en sel de certains aliments.

Afin d’évaluer la mise en pratique de ces recommandations, l’Institut National de la Consommation (INC) suit depuis 2003, en partenariat avec l’Anses, l’évolution de la teneur en sel des aliments les plus contributeurs aux apports sodés. En février 2012, l’Anses s’est penchée sur l’évaluation de l’impact des évolutions des teneurs en sel, constatées dans les produits par le biais de ce suivi, sur les apports en sel de la population française.

Si, depuis 2003, une diminution de l’apport en sel a pu être mise en évidence, cette diminution reste insuffisante pour atteindre les objectifs fixés par l’OMS (5 g/jour) ou par le PNNS (8 g/jour chez les hommes ; 6,5g/jour chez les femmes et les enfants). La baisse des apports constatée grâce à l’évolution des teneurs en sel des aliments entre 2003 et 2011 se situerait entre 4 et 10%. Aujourd’hui, la consommation moyenne de sel en France reste de l’ordre de 10 g/jour chez les hommes et 8 g/jour chez les femmes (sel de table et sel de cuisson inclus).

Ces résultats confirment l’intérêt des démarches de chartes d’engagement volontaires pour la réduction de la teneur en sel des aliments menées dans le cadre du PNNS et du PNA, par les industriels de l’Agroalimentaire. La démarche d’optimisation nutritionnelle a des limites et la réduction des teneurs en sel est insuffisante pour atteindre les objectifs de santé publique fixés. En conséquence, l’Anses recommande la mise en place d’actions complémentaires, le cas échéant réglementaires, pour augmenter à la fois le nombre de produits concernés et le niveau de réduction des teneurs en sel des aliments transformés. 

Consultez l’avis Anses EN CLIQUANT ICI.