Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Santé publique France et l’Anses ont lancé le 16 septembre 2024 la première phase de l’enquête Albane : ALimentation, Biosurveillance, sAnté, Nutrition et Environnement.

L’enquête Albane est destinée à prendre la suite des études INCA (Étude individuelle nationale des consommations alimentaires) de l’Anses, ENNS (Etude nationale nutrition santé) et ESTEBAN (Étude sur l’environnement, la biosurveillance, l’activité physique et la nutrition) de Santé publique France. 


L’objectif de cette enquête est d’évaluer l’état de santé de la population générale vivant en France, son exposition aux substances chimiques, ses habitudes en matière d’alimentation, d’activité physique et de sédentarité.
 
La première phase de test de cette enquête a lieu de septembre à décembre 2024 en Ile-de-France et en Nouvelle-Aquitaine, auprès de 200 adultes et 200 enfants. Un déploiement au niveau national interviendra ensuite à partir de mai 2025 jusqu’en décembre 2026 auprès de 3000 personnes de 0 à 79 ans.
L’enquête Albane sera ensuite répétée sur des cycles de deux ans, réalisés sur des échantillons représentatifs de la population vivant en France incluant des enfants à partir de la naissance jusqu’aux seniors de 79 ans.
 
Selon l’Anses, cette enquête devrait permettre de :

  • Décrire la fréquence de maladies telles que le diabète, les maladies respiratoires chroniques, le surpoids et l’obésité ou l’hypertension artérielle
  • De renseigner l’exposition à des substances chimiques de l’environnement, par exemple les pesticides, les bisphénols, les phtalates ou les composés perfluorés (PFAS)
  • De mieux connaître les habitudes alimentaires et le niveau d’activité physique de la population.

Les connaissances ainsi collectées et les résultats, une fois analysés, permettront d’appuyer les politiques publiques et les réglementations visant la réduction des expositions et la prévention et l’amélioration de la prise en charge des maladies chroniques.

 

Les premiers résultats seront disponibles à partir de 2027 et ceux concernant la biosurveillance à partir de 2028.