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Pour impliquer la plupart des ménages dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre, le développement de l’affichage environnemental est central dans le secteur de l’agro-alimentaire. En effet, l’alimentation se traduit entre autres par l’acte d’achat et l’affichage environnemental peut orienter les consommateurs vers une alimentation plus “durable”.

Pour cela le Ministère de la Transition Écologique avec l’appui de l’ADEME poursuit ses objectifs pour aboutir à un dispositif d’affichage environnemental officiel et opérationnel en fin d’année 2023.

Selon le calendrier prévisionnel publié par l’ADEME, une première version de la méthode devrait être disponible dans le premier quadrimestre de l’année. Les travaux s’appuieront notamment sur la dernière version de la base de données environnementales Agribalyse.

Ce dispositif d’affichage environnemental devra fournir au consommateur une information environnementale lisible, fiable et objective, afin de lui permettre d’orienter ses choix vers une consommation alimentaire plus respectueuse de l’environnement.

L’étude BVA pour le collectif En vérité confirme bien que de son coté, le consommateur est demandeur de cette information.

Selon le sondage, 86% des français pensent qu’un score environnemental discriminant est essentiel pour leur permettre de faire un choix éclairé au sein d’une même catégorie de produits alimentaires.

Parmi les critères de choix pour un produit alimentaire: pour 91% des français le premier critère concerne les pesticides, arrive ensuite l’origine pour 80% des sondés. Le mode d’élevage serait déterminant pour 25% des français.

Ce sont donc des informations concrètes (utilisation de pesticides, mode d’élevage, origine) qui recueillent l’adhésion des consommateurs. Les indicateurs recouvrant des concepts ou notions plus larges (climat, biodiversité, ressources) sont jugés moins prioritaires ou sont moins bien compris des français.

 

 

Source : Communiqué de presse En vérité