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Dans le cadre de la loi Climat, le ministère de la Transition écologique et l’Ademe ont lancé une expérimentation nationale pour l’élaboration d’un affichage environnemental.
En effet la loi Climat prévoit de rendre obligatoire « un affichage destiné à apporter au consommateur une information relative aux impact environnementaux, au respect de critères sociaux et des droits humains dans la production et des objectifs de développement durable d’un bien ».
Pour plus d’information: Expérimentation de l’affichage environnemental (2020-2021)
Le secteur laitier a formulé ses recommandations
Représenté par l’Atla (Association de la Transformation Laitière Française), le CNIEL (Centre national interprofessionnel de l’économie laitière) et un groupe de huit entreprises, le secteur laitier propose un affichage unique et harmonisé à l’échelle française et européenne, adapté à tous les modèles et tailles d’entreprises.
La proposition d’affichage environnemental est basé sur l’approche de l’analyse du cycle de vie (ACV) et sur la méthodologie européenne « Dairy Product Environmental Footprint ». Il s’agit d’un score agrégé qui regroupe à la fois les indicateurs ACV existants, le stockage carbone et la présence d’infrastructures agroécologiques sur les exploitations laitières pour maintenir la biodiversité.
Les acteurs de l’agriculture biologique et 16 ONG ont présenté leur proposition d’affichage environnemental : le Planet-score
Selon les partenaires, si l’ACV mesure les effets sur l’environnement de toutes les étapes de la vie d’un produit, son utilisation seule présenterait un certain nombre de biais et de lacunes.
Le Planet-score complète les informations apportées par l’ACV en prenant en compte l’impact des produits alimentaires sur la santé à travers l’utilisation de pesticides ainsi que les effets sur la biodiversité, le climat et le bien-être animal.
Il se présente avec un score de A à E, comme le Nutri-score, ainsi que trois rubriques « pesticides », « biodiversité » et « climat ». Il contient également une mention pour le bien-être animal.
Un bilan de l’ensemble des propositions sera fait par le groupe de travail. L’Ademe remettra un rapport évaluant les différentes modalités d’affichage au Parlement.
Sources :