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Loïc Roger. D’après AJCN, septembre 2011.

Plusieurs études épidémiologiques de cohorte ont montré une plus faible incidence de diabètes chez les personnes consommant du poisson par rapport à celles n’en consommant pas. Récemment, une relation inverse entre consommation d’EPA et DHA et incidence de diabète a été rapportée lors de l’étude EPIC (Norfolk). Enfin une dernière étude a montré une faible relation positive entre risque de diabète et consommation de poisson.

Face à ces résultats contradictoires, Feskens JM dans un édito de l’American Journal Clinical Nutrition, analyse les hypothèses suivantes suite à la publication de deux articles intéressants de la même revue (Djoussé et al, 2011 et Brostow et al, 2011).

Le premier article démontre l’association entre le niveau plasmatique de l’EPA et DHA et la diminution du risque de diabète. L’apport alimentaire en EPA et DHA n’est pas lui-même corrélé à cette diminution du risque. Par contre pour l’ALA les résultats sont bien différents : l’apport alimentaire d’ALA est bien corrélé fortement à la réduction du risque de diabète notamment dans le quartile le plus élevé des niveaux d’ALA plasmatique et on peut imaginer que des teneurs élevées plasmatiques d’ALA sont la résultante d’un apport élevé, d’une activité désaturase faible ou les deux.

 

En conclusion, l’auteur conclut à la nécessité de confirmer la suggestion faite par les deux études nouvelles de l’intérêt de l’ALA sur le risque de diabète de type 2.

 

Il est aussi hautement probable que l’ALA agisse par lui-même et par ses dérivés EPA et DHA ciblés selon un chemin préférentiel différent de l’apport en EPA et DHA isolé (NDLR)

 

Référence : JM Feskens Am J Clin Nutr 2011 ;94 ;369-370.

 

* Acide α-linolénique