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Anne-Sophie Malhère. D’après www.foodnavigator.com, le 23 avril 2012.
Des taxes nutritionnelles sur les aliments ou boissons trop gras, trop sucrés ou trop salés existent aujourd’hui dans certains pays Européens comme le Danemark, la Hongrie, la Finlande ou la France. Ces taxes ont été mises en place dans un objectif de lutte contre l’épidémie actuelle d’obésité, facteur de risque de maladies cardiovasculaires. A ce sujet, la Commission Européenne n’envisage à l’heure actuelle aucune harmonisation communautaire. Monica Kosinska, secrétaire générale de l’Alliance Européenne pour la Santé Publique, précise néanmoins que cette approche pourrait être envisagée en cas de succès de ces mesures au niveau national. Du côté des industriels de l’agroalimentaire, cette taxation des produits en fonction de leur profil nutritionnel est très impopulaire ; elle représenterait même un véritable frein à l’innovation. La solution aux problématiques d’obésité reste selon eux la mise en place d’une politique nutritionnelle à long terme visant à faire évoluer le comportement alimentaire des consommateurs. En l’absence de recul sur l’impact réel de ces taxes sur la santé, le porte-parole de la Commission Européenne précise que pour le moment ce projet de taxes nutritionnelles ne fait pas partie de l’agenda européen.