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L’EFSA  a publié un avis scientifique suite à une demande déposée par PepsiCo International, visant à modifier une allégation de santé autorisée relative aux bêta-glucanes d’avoine ou d’orge et à la réduction de la réponse glycémique postprandiale.
L’objectif de la demande était d’abaisser la dose minimale efficace de 4 g pour 30 g de glucides assimilables à 2 g/30 g, tout en conservant les mêmes conditions d’utilisation (consommation au cours du repas).

Pour rappel, l’allégation actuellement autorisée est :

La consommation de bêta-glucanes provenant d’avoine ou d’orge à l’occasion d’un repas contribue à atténuer la hausse de la glycémie après ce repas. Elle ne peut être utilisée que pour une denrée alimentaire contenant au moins 4 g de bêta-glucanes provenant d’avoine ou d’orge pour 30 g de glucides assimilables dans une portion quantifiée du repas.

Dans son évaluation, le groupe d’experts a confirmé que les bêta-glucanes d’avoine et d’orge sont bien caractérisés et que la réduction de la réponse glycémique postprandiale constitue un effet physiologique bénéfique reconnu. Toutefois, l’analyse de 21 études d’intervention humaine (59 comparaisons) et de plusieurs méta-analyses dose-réponse n’a pas permis de démontrer un effet significatif et reproductible à la dose proposée de 2 g/30 g. Les résultats se montrent hétérogènes selon les matrices alimentaires, le poids moléculaire des bêta-glucanes et les protocoles expérimentaux.

Bien que le mécanisme d’action — augmentation de la viscosité du bol alimentaire entraînant un ralentissement de l’absorption du glucose — soit solidement établi, l’EFSA a estimé qu’il n’y avait pas de preuves suffisantes permettant de conclure que cet effet soit observé à la dose réduite.

En conséquence, le panel estime que la relation de cause à effet entre la consommation de 2 g de bêta-glucanes pour 30 g de glucides disponibles et la réduction de la réponse glycémique postprandiale n’a pas été démontrée dans les conditions d’utilisation proposées. L’avis rendu est donc défavorable.