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Le 28 mars 2024, la TFDA (Taïwan Food and Drug Administration) a mis à jour la norme sanitaire relative aux contaminants et aux toxines dans les aliments, avec des modifications importantes concernant les limites des métaux lourds dans divers produits alimentaires. Cette révision, qui entrera en vigueur le 1er juillet 2024, est particulièrement centrée sur les aliments destinés aux nourrissons et aux jeunes enfants, ainsi que sur certains produits de la volaille, du bétail et des huiles de noix et de graines.
Pour les aliments destinés aux nourrissons et aux jeunes enfants, les nouvelles limites maximales admissibles (ML) pour le plomb ont été réduites significativement. Par exemple, les formules pour nourrissons et les formules de suivi, commercialisées sous forme de poudre, voient leur ML de plomb passer de 0,050 mg/kg à 0,020 mg/kg. De même, les boissons destinées à cette tranche d’âge, sauf exceptions spécifiées, ont également vu leur limite de plomb réduite à 0,020 mg/kg, contre 0,030 mg/kg précédemment. Quant au cadmium, les formules pour jeunes enfants à base de protéines végétales isolées, autres que les isolats de protéines de soja, sont désormais limitées à 0,010 mg/kg pour les formules liquides et à 0,020 mg/kg pour les poudres.
Pour les produits de la volaille et du bétail, les nouvelles ML pour le plomb dans les abats comestibles ont également été révisées à la baisse. Par exemple, les abats comestibles de bovins et d’ovins sont maintenant limités à 0,2 mg/kg de plomb, contre 0,5 mg/kg auparavant. Les abats de porcs et de volailles ont des limites ajustées à 0,15 mg/kg et 0,1 mg/kg respectivement.
Enfin, pour les fruits à coque et les graines oléagineuses, les limites de cadmium ont été établies pour la première fois pour plusieurs produits. Les graines de pin, par exemple, sont limitées à 0,3 mg/kg, tandis que d’autres noix d’arbre sont limitées à 0,2 mg/kg. Les graines de colza et de moutarde ont des limites de 0,15 mg/kg et 0,3 mg/kg respectivement, tandis que les graines de lin et de tournesol sont limitées à 0,5 mg/kg.
Cette révision des normes vise à améliorer la sécurité alimentaire et à protéger la santé des consommateurs, en particulier celle des populations vulnérables comme les nourrissons et les jeunes enfants, contre les risques associés à l’exposition aux métaux lourds.
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