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Angéline DUVAL. D’après le Baromètre cancer 2015 et l’INCa, Juillet 2018.

L’Institut National du Cancer (INCa) publie la dixième édition de son rapport annuel. Les données de ce rapport se réfèrent aux données collectées en décembre 2017.

L’alimentation, la consommation d’alcool mais aussi le manque d’activité physique sont des facteurs de risques importants de cancers. Selon l’INCa et le baromètre cancer 2015, la consommation d’alcool serait la deuxième cause de mortalité évitable par cancer en France. Des recherches scientifiques ont montré que la consommation régulière d’alcool, même minime, augmenterait le risque de développer un cancer.

Selon le rapport annuel, « une réduction de 10 % de la consommation d’alcool aurait pu permettre de prévenir 2178 nouveaux cas de cancers en 2015 ». Il faut également noter que la consommation d’alcool diminue depuis 1960, notamment dû à la diminution de la consommation de vin. La France reste cependant l’un des pays les plus consommateurs d’alcool au monde.

Le rapport montre une certaine évolution des modes et des fréquences de consommation, avec par exemple, l’apparition des alcoolisations ponctuelles importantes. Cette pratique qui consiste à consommer de grandes quantités d’alcool sur une courte période, se retrouve notamment chez les jeunes.

Le baromètre cancer 2015, a montré un manque d’informations chez certaines populations du danger de l’alcool. A la suite de cela, en 2017, Santé publique France et l’INCa ont revu les recommandations de consommation d’alcool délivrées au grand public. Le repère de consommation a notamment été changé par un repère unisexe, estimé en nombre de verres par semaine, afin de faciliter la compréhension.

La nutrition et le manque d’activité physique sont des facteurs de risques ; en revanche, la nutrition peut également avoir des effets protecteurs (consommation de fruits et légumes par exemple). D’après l’INCa, « il est ainsi estimé que 20 à 25 % des cancers sont imputables aux comportements nutritionnels ». Une activité physique réduite (sédentarité) et une consommation trop faible de fibres seraient mis en cause. Les différents plans de santé mis en place en France ont pour but de promouvoir une alimentation saine afin de prévenir des cancers.