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Guillaume JUMEAUX. D’après l’ANIA, le 24 mai 2018.

L’ANIA a publié son manifeste des entreprises alimentaires « 1000 jours pour manger mieux ». Construit autour de 4 axes, reprenant des attentes fortes de la société, il détaille des engagements pour les entreprises afin de contribuer à plus de qualité, de sécurité et de durabilité. Il s’inscrit dans une démarche de progrès continu qui débouchera fin octobre 2018 à la mise en place d’un plan de progrès étalé sur 1000 jours encadrés d’objectifs chiffrés et d’un calendrier détaillé.

Voici ci-dessous, des exemples des principaux engagements :

Pour l’optimisation de la qualité nutritionnelle des produits et les portions :

  • Optimiser les recettes (profil nutritionnel, liste d’ingrédients plus courte…), disposition d’un fonds d’orientation pour l’accompagnement des entreprises ;
  • Simplifier l’information nutritionnelle à travers la mise en place du Nutriscore ;

Pour la mise en place d’une économie plus circulaire :

  • Réduire la consommation de ressources pendant la production, réduire l’empreinte carbone et augmenter la part d’énergie renouvelable ;
  • Limiter et valoriser les déchets, les coproduits et le gaspillage alimentaire ;
  • Favoriser l’éco-conception des emballages, la part des matériaux recyclables, recyclés ou biodégradables et issus de filières durables et certifiées

Pour améliorer la sécurité alimentaire, la traçabilité et l’information des consommateurs :

  • Elaborer un cloud d’informations sur les produits accessible à tous en partenariat avec le FFAS (Fonds Français pour l’Alimentation et la Santé) et CS1 ;
  • Mettre à la disposition des pouvoirs publics des résultats d’autocontrôles des entreprises dans le cadre des plans de maitrises sanitaire

Pour mesurer l’impact des cultures et des conditions d’élevage :

  • Etablir un cahier des charges filière par filière pour le soutien du développement des  bonnes pratiques agro-environnementales ;
  • Renforcer la communication des engagements aux consommateurs et la promotion des labels.

En dehors de ces 4 axes, le secteur alimentaire veut soutenir une action de prévention chez les enfants dans le prolongement des 25 nouvelles mesures pour rester en forme tout au long de la vie présentées par le Premier ministre et la Ministre de la Santé (voir édition du 30 mars 2018).