Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Doriane Langlais. D’après un communiqué de presse du FFAS, le 29 octobre 2016.

Les organisateurs de l’expérimentation, le FFAS et l’agence Link Up, répondent aux « déçus » en apportant des éléments d’information (Cf Revue de presse du 4 novembre 2016). Ils souhaitent en premier lieu rappeler que le test se déroule de manière équitable entre les quatre systèmes et qu’aucun d’entre eux n’est privilégié. Des moyens sont mis en œuvre pour assurer la qualité de cette expérimentation : 1300 références produits sont testées, 24 diététiciens supervisent les étiquetages, 7 auditeurs contrôlent les quatre systèmes testés… Concernant les faibles taux d’étiquetage repérés en magasins, les organisateurs déclarent qu’il y a effectivement eu un retard d’étiquetage pour 3 magasins sur 40. Cependant, ce problème n’est plus puisque désormais 65 à 85 % des produits sont étiquetés dans les rayons concernés.

Le FFAS insiste enfin sur l’importance d’une telle expérimentation ; en effet, le surpoids touche désormais la moitié des Français. L’instauration d’un étiquetage simplifié aiderait les consommateurs à faire des choix alimentaires éclairés, c’est pourquoi il est nécessaire d’évaluer la compréhension et l’impact de chacun des systèmes simplifiés.

Aujourd’hui, ce sont déjà plus de 2 millions de passages en caisse qui ont été enregistrés dans le cadre de l’expérimentation. Le test se poursuit jusqu’au 4 décembre 2016, et les résultats sont attendus dans le courant du mois de janvier 2017.