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Anne-Sophie Malhère. D’après le communiqué de l’OMS du 11 octobre 2016.
Selon un nouveau rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la taxation des boissons sucrées entraine une augmentation de 20 % au moins du prix de vente au détail de ces boissons ce qui conduirait à une baisse proportionnelle de leur consommation. Cette baisse a pour conséquence une réduction de l’apport en « sucres libres » et de l’apport calorique global, ce qui favoriserait le recul du nombre de cas de surpoids, de diabète et de carie dentaire.
Selon le Dr Douglas Bettcher, Directeur du Département Prévention des maladies non transmissibles de l’OMS, «Si les pouvoirs publics taxent les produits tels que les boissons sucrées, ils peuvent éviter des souffrances et sauver des vies. Ils peuvent aussi faire baisser les dépenses de santé et faire augmenter les recettes pour investir dans les services de santé».
Le Dr Francesco Branca, Directeur du Département Nutrition pour la santé et le développement de l’OMS, souligne : « Le sucre n’est pas nécessaire du point de vue nutritionnel. L’OMS recommande de maintenir l’apport éventuel en sucres libres à moins de 10 % des besoins énergétiques totaux et de le ramener à moins de 5 % si l’on veut obtenir des bienfaits supplémentaires sur le plan de la santé. C’est l’équivalent d’un seul verre de 250 ml de boisson sucrée par jour».
L’OMS incite donc à un durcissement des politiques fiscales au niveau mondial pour réduire les consommations des boissons sucrées et ainsi enrayer l’épidémie actuelle d’obésité et diabète. Rappelons qu’en 2014, au niveau mondial, plus d’une personne adulte sur trois (39 %) présentait un surpoids et 11 % des hommes et 15 % des femmes souffraient d’obésité. Le nombre de diabétiques a également considérablement augmenté, passant de 108 millions en 1980 à 422 millions en 2014.
Pour en savoir plus : Fiscal policies for diet and the prevention of noncommunicable diseases