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Anne-Sophie Malhère. D’après British Medical Journal, septembre 2016.
La variante du gène FTO constitue la mutation génétique la plus connue capable d’influer sur le risque de surpoids et d’obésité. Quel est le poids de cette mutation dans le risque d’obésité ? Pour répondre à cette question, des chercheurs ont effectué une méta-analyse de 8 études portant sur l’efficacité de différents programmes de perte de poids (régime alimentaire, exercice physique, médicaments et changement global de mode de vie). Au total, 9 563 participants ont été suivis de 8 semaines à 3 ans, dont certains porteurs de la variation FTO. Les résultats ont montré que les individus porteurs du génotype FTO, s’ils étaient bien plus à risque de surpoids ou d’obésité, ne voyaient pas leur capacité à perdre du poids par l’alimentation, l’exercice ou un autre traitement, réduite par rapport aux autres individus. Il semblerait donc d’après cette étude que les facteurs tels qu’un régime alimentaire déséquilibré ou une activité physique insuffisante soient plus déterminants que les facteurs génétiques dans le surpoids ou l’obésité.
Référence : Katherine M Livingstone et al. ; FTO genotype and weight loss: systematic review and meta-analysis of 9563 individual participant data from eight randomised controlled trials ; British Medical Journal 2016, 354 ; published 20 september 2016 ; doi: http://dx.doi.org/10.1136/bmj.i4707