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Doriane Langlais. D’après l’étude OpinionWay publiée le 17 janvier 2016.

La FICT, fédération de la charcuterie et des produits traiteurs, a publié en ce début d’année les résultats d’un sondage OpinionWay sur « L’attachement des Français aux charcuteries ». En effet, en octobre 2015, l’OMS a classé les viandes transformées – dont les charcuteries – comme « cancérogène pour l’homme ». En effet, les experts du CIRC (Centre International de recherche sur le cancer) avaient conclu qu’à chaque consommation de 50 g de viande transformée, le risque de cancer colorectal augmente de 18 %. Cette communication négative avait ébranlé le monde de la viande et de la charcuterie, obligeant le ministre de l’Agriculture à tempérer le vent de panique en plaidant pour une « consommation raisonnable ». Aujourd’hui les professionnels de la viande transformée veulent donc mettre en avant le rôle social de leurs produits.

Bien que les techniques de conservations aient évoluées depuis les origines de la salaison, les charcuteries sont toujours présentes sur la table des Français, qui y sont attachés : près de 9 Français sur 10 déclarent qu’ils seraient affectés si les charcuteries venaient à disparaître. D’une part, elles font référence au terroir : chaque région a ses spécialités, avec plus de 400 variétés de charcuteries sur le territoire français. D’autre part, le partage et la simplicité sont des valeurs associées à leur consommation. En effet, elles sont servies lors de moments conviviaux : 91 % des Français les consomment en apéritif, et 96 % en entrée.

Reste donc aux Français à trouver un équilibre entre santé et attachement aux traditions.