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Doriane Langlais. D’après le portail Food in action, le 23 décembre 2015.

L’Afrique se bat toujours contre la malnutrition, cependant elle fait face aujourd’hui à un nouveau fléau : l’obésité. En effet, tandis que l’Afrique saharienne lutte pour faire reculer la sous-nutrition, des pays comme l’Afrique du Sud, l’Egypte ou encore le Kenya voient leurs prévalences de surpoids et d’obésité augmenter.

En 2014, l’OMS comptabilisait 38 % d’adultes en surpoids dans le monde et 13 % de situation d’obésité. Ce chiffre est en croissance d’année en année, et désormais les pays en voie de développement contribuent à cette progression. En Afrique, en 2010, la prévalence de l’obésité et du surpoids était limitée à 8,5 %, mais les projections tablent désormais sur 12,7 % en 2020.

La raison de ce développement ? La mise à disposition de produits sucrés, en particulier les boissons sucrées et sodas, et comme dans les pays occidentaux la diminution de l’activité physique. Une étude sud-africainepubliée en octobre 2015 a montré qu’une augmentation de 2 à 4 % des ventes de boissons sucrées, ce qui correspond aux prévisions de croissance actuelles, conduirait à accroitre de 1,28 millions le nombre d’adultes obèses. Parmi eux, 22% des nouveaux cas seraient causés par les boissons sucrées. Cette étude rappelle que les objectifs du gouvernement sud-africain de réduire l’obésité et le surpoids de 10 % d’ici 2020 ne seront atteints que si une réelle politique d’intervention est mise en place, notamment concernant les boissons sucrées.

Référence : Tugendhaft A, et al. Cost of inaction on sugar-sweetened beverage consumption: implications for obesity in South Africa. Public Health Nutrition, available on CJO2015. doi:10.1017/S1368980015003006.