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Clarisse Lemaitre. D’après le Livre vert des entreprises agroalimentaires (ANIA), novembre 2015.

L’agriculture et l’agroalimentaire sont directement impliqués dans le réchauffement climatique. En effet, les émissions directes de CO2 des entreprises agroalimentaires représentent 4% des émissions totales en France. Mais dans son ensemble, l’alimentation, du producteur agricole jusqu’au consommateur, représente 30% des émissions françaises de gaz à effet de serre. D’autre part, les acteurs de la filière alimentaire sont confrontés aux problématiques de perte des surfaces agricoles, de diminution des rendements, de volatilité accrue des cours des matières premières voire de la raréfaction de ces dernières.

A l’occasion de la COP21, l’ANIA a souhaité mettre en avant 100 initiatives concrètes d’entreprises du secteur, regroupées en 5 axes stratégiques :

1.      Agir sur les approvisionnements

  • Partenariats avec les producteurs
  • Soutien de filières d’approvisionnement durable
  • Approvisionnement de proximité

2.      Utiliser efficacement l’énergie

3.      Gérer les emballages et leur fin de vie

  • Éco-conception des produits
  • Contribution au développement de filières de recyclage
  • Utilisation de matériaux recyclés et bio-sourcés

4.      Optimiser la logistique et le transport

5.      Lutter contre les pertes et le gaspillage alimentaire

  • Concevoir des produits et des formats permettant de limiter le gaspillage alimentaire
  • Optimiser les procédés de fabrication afin d’éviter les pertes et le gaspillage
  • Accompagner les consommateurs dans leur quotidien et les acteurs de la restauration
  • Donner des produits encore consommables.


Pour en savoir plus: le Livre vert des entreprises agroalimentaires