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Céline Petit. D’après The Annals of Allergy, Asthma & Immunology, avril 2015.

Pour détecter une allergie alimentaire, la méthode la plus simple actuellement est le test cutané (SPT : test Prick) ou les tests sanguins qui mesurent les taux d’IgE, une protéine produite par le système immunitaire en réponse à une sensibilisation par l’allergène. Cependant, ces tests ne sont pas suffisamment précis pour prédire la gravité des réactions cliniques. 

Dans cette étude réalisée en double aveugle, le test utilisé mesure les niveaux d’un type de cellule immunitaire, les basophiles, activé par l’exposition à un aliment. Les échantillons de sang de 67 patients (âgés de 12 à 45 ans) ont été analysés. Ces derniers ont également subi un défi alimentaire avec soit un placebo, soit de l’arachide, des noix, du poisson, des crustacés ou du sésame. L’objectif était de voir si les résultats du test seraient équivalents aux résultats des défis alimentaires. 

Les résultats ont montré que l’activation des basophiles était positivement corrélée avec les scores de gravité obtenus par défis alimentaires. Le test d’activation des basophiles ne nécessite qu’un petit échantillon de sang et fournit des résultats rapides. Il apporte ainsi une procédure plus sécuritaire que les défis alimentaires, qui eux peuvent déclencher des réactions allergiques sévères. Ce test pourrait servir comme un outil supplémentaire dans le diagnostic de l’allergie alimentaire pour prédire la sévérité clinique. 

Référence : Song Y and al. Correlations between basophil activation, allergen-specific IgE with outcome and severity of oral food challenges. The Annals of Allergy, Asthma & Immunology. 2015 April, 114(4), p.319-326.