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Amine El-Orche. D’après europarl.europa.eu, le 6 février 2014.
La Commission Européenne avait suggéré que l’étiquetage des viandes n’indique que les pays d’élevage et d’abattage de l’animal. Il aurait ainsi pu être indiqué qu’un porc a été “élevé” dans un État membre de l’UE après seulement quatre mois sur place, et uniquement après un mois dans le cas de la volaille.
Cette proposition a été rejetée par les députés du Parlement Européen qui sont pour une version révisée incluant l’indication obligatoire sur l’étiquette des lieux de naissance, d’élevage et d’abattage (368 voix pour, 207 voix contre et 20 abstentions). Ces dispositions sont déjà mises en place pour la viande bovine depuis le 1er janvier 2002 suite à la crise de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) mais n’ont pas été élargies à d’autres types de viande (porcine, ovine, caprine et de volaille) fraîches, réfrigérées ou congelées. Les députés demandent également à la CE de supprimer du règlement d’exécution toute dérogation pour les viandes hachées et les chutes de parage.
Ces règles plus strictes permettraient aux consommateurs d’avoir une vue d’ensemble de la chaîne d’approvisionnement de la viande qui reste un sujet préoccupant suite aux récents scandales alimentaires et notamment celui de la viande de cheval utilisée à la place de la viande bovine.