Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Anne-Sophie Malhère. D’après le JOUE du 12 novembre 2013.

Le 12 novembre dernier, de nouvelles recommandations concernant les niveaux d’acrylamide dans les aliments ont été publiées au Journal Officiel de l’Union Européenne.

L’acrylamide est un composé chimique qui se forme généralement dans les aliments riches en amidon lors des processus de cuisson à haute température (friture, cuisson au four ou rôtissage). Il se forme à partir de sucres et d’un acide aminé qui sont naturellement présents dans les aliments.

L’acrylamide a été détecté pour la première fois dans des aliments en avril 2002. En 2005, l’Efsa avait rendu une déclaration selon laquelle il pourrait exister de potentielles préoccupations sanitaires liées à l’acrylamide, connu pour être cancérigène et génotoxique chez les animaux. La dernière recommandation de l’UE en 2011 avait établi un cadre de travail pour enquêter sur les niveaux d’acrylamide dans la nourriture. L’Efsa avait également listé  les valeurs indicatives sur lesquelles des enquêtes devaient être menées, notamment pour le café, certains produits céréaliers, les chips et les frites. Ces valeurs sont de l’ordre de 100 à 1000 µg/kg. Les nouvelles recommandations indiquent les valeurs au-dessus desquelles des investigations devraient être menées par des opérateurs, atteignant par exemple 50 µg/kg au minimum dans les aliments pour bébés et 4 mg/kg au maximum dans les succédanés de café.

Le dernier rapport de surveillance de l’Efsa datant d’octobre 2012 n’a pas révélé de différences majeures par rapport aux années antérieures dans les niveaux d’acrylamide présents dans la plupart des catégories d’aliments évalués. Suite à la demande de la CE, l’Efsa procède actuellement à une évaluation des risques liés à la présence de ce composé dans les denrées alimentaires. Les experts du groupe scientifique CONTAM délivreront leur avis courant 2014.


Pour consulter les recommandations officielles, cliquez ici