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Margaux Harrault. D’après le site habeat.eu
HabEat, un projet européen pour mieux comprendre la formation des préférences alimentaires chez l’enfant de moins de 5 ans, réunit 11 partenaires européens issus de 6 pays d’Europe avec une approche multidisciplinaire (psychologie, épidémiologie, sciences du comportement, nutrition, science sensorielle). Le but est de comprendre la manière dont se forment les habitudes alimentaires et comment elles peuvent être changées chez les nourrissons et les jeunes enfants.
Des analyses épidémiologiques ont porté sur les effets de différents facteurs tels que la durée de l’allaitement maternel, l’âge d’introduction des aliments autres que le lait dans la diète des enfants (début de la diversification), l’âge d’introduction des fruits et légumes et le niveau d’éducation de la mère sur la consommation des fruits et légumes à l’âge de deux, trois ou quatre ans.
Parallèlement, deux études expérimentales ont été lancées en France, en Angleterre et au Danemark et concernent l’introduction dans l’alimentation, à différents âges, de salsifis et d’artichauts. Les résultats de ce projet HabEat ont débouché à la diffusion d’un certain nombre de recommandations en matière de pratiques alimentaires chez le jeune enfant. Elles sont adressées aux professionnels de la petite enfance, aux pédiatres, aux décideurs politiques chargés de définir la politique nutritionnelle, mais aussi aux industriels du secteur agroalimentaire et aux parents.