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Margaux Harrault. D’après un article paru dans LSA, juin 2013
Aujourd’hui fragilisé, le marché de l’alimentation infantile se retrouve face à de vrais défis. Une étude réalisée par le cabinet Deloitte indique une décroissance importante dans ce secteur. En effet, après de longues années de croissance régulière, le marché, estimé à 1,2 millions d’euros en 2012, connaît un ralentissement significatif : -2% en 2011 puis -4% en 2012 et des prévisions d’un recul de 2% en 2013.
Cette diminution s’expliquerait en premier lieu par l’évolution du comportement des consommateurs, plus soucieux désormais du caractère naturel, du goût et de l’authenticité des produits. Aujourd’hui, beaucoup de mamans privilégient en effet l’allaitement et le « fait maison ». Le second facteur est d’ordre économique. Lors de l’étude, 83% des parents interrogés trouvent que les produits d’alimentation infantile sont trop chers.
Ainsi, l’enjeu pour les leaders du marché est de continuer sur la voie de l’innovation en proposant des emballages pratiques, de nouvelles recettes ainsi qu’une communication ciblée sur le naturel et le « fait maison » comme le font Blédina ou Nestlé. Les industriels doivent également jouer sur les prix en proposant des offres promotionnelles ou encore des formats de produits « mini » ou « éco » afin de fidéliser la clientèle et prolonger la durée de consommation. Leur objectif consiste également à développer une image de marque légitime en mettant en valeur les bénéfices de leurs produits pour l’enfant et la mère. Pour cela, une collaboration avec le corps médical ou encore la vente des produits en pharmacie est primordiale.