Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 3 min
Anne-Sophie Malhère. D’après l’avis Anses publié le 5 juillet 2013.
A la demande de la DGAL et de la DGS, l’Anses a dressé le bilan des recommandations en matière de consommation de produits de la pêche, aussi bien sur le plan nutritionnel que sur le plan des risques microbiologique ou physico-chimique. Ce travail s’inscrit dans le cadre général de l’actualisation des repères nutritionnels du PNNS.
D’un point de vue nutritionnel, le poisson est une excellente source de protéines, contient des minéraux et vitamines et, pour certaines espèces, apporte des oméga-3 à longue chaîne.
Néanmoins, les produits de la mer et des rivières peuvent aussi être contaminés par des polluants de l’environnement dont les dioxines, les PCB ou le méthyl-mercure qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé en cas de surexposition. Ces aliments peuvent aussi être contaminés par des microorganismes pathogènes présents dans l’eau.
Pour ces raisons, l’Agence recommande entre autres de limiter sa consommation à 2 portions de poissons par semaine, dont un poisson gras (à forte teneur en oméga-3 à longue chaîne) et de varier les espèces et les lieux d’approvisionnement. Pour les populations particulièrement sensibles comme les femmes enceintes, les enfants de moins de 3 ans ou encore les personnes âgées, il convient de limiter la consommation de poissons d’eau douce fortement bio-accumulateurs à 2 fois par mois. A cela s’ajoute, des mesures d’hygiène très strictes à respecter, à savoir éviter la consommation de poissons crus ou insuffisamment cuits et de poissons fumés, celle de coquillages crus ou peu cuits et de crustacés décortiqués vendus cuits.
Retrouvez toutes les recommandations de l’Anses en cliquant ici : http://www.anses.fr/fr/documents/NUT2012sa0202.pdf