Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite
Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.
Temps estimé - 3 min
Clarisse Lemaitre. D'après Nutrition Journal, le 7 Mai 2013.
Les glucides ont très mauvaise presse auprès des prescripteurs de régimes. Accusés de faire grossir ou de “nourrir” le cancer, les glucides sont dévalorisés face aux protéines dont la (sur)consommation est, elle, encouragée. Une étude suédoise a étudié à grande échelle les effets à long terme d’un régime riche en protéines et pauvre en glucides (LCHP) notamment sur l’apparition de cancer.
Le score de LCHP est évalué sur une échelle de 2 à 20, avec un score d’autant plus élevé que l’apport en protéines et lipides (saturés, insaturés) est important et que la part de l’apport énergétique liée aux glucides est faible (de 60,9 % à 38,9 %). Sur les 62 582 Suédois participant à l’étude (suivis sur une médiane de 9,7 années), 3 059 ont développé un cancer au cours de l’essai. Toutefois, le score de LCHP n’a pas été associé à un risque de cancer, sauf pour le cancer des voies respiratoires chez l’homme (non lié à la dose).
Les auteurs concluent sur l’innocuité d’une réduction modérée des glucides associée à une augmentation des protéines et des lipides. Afin de déterminer le rôle de la restriction glucidique seule, il serait intéressant d’étudier le rôle des restrictions de différents macronutriments pris individuellement.
Référence : Nilsson LM, Winkvist A, Johansson I, Lindahl B, Hallmans G, Lenner P et Van Guelpen B. Low-carbohydrate, high-protein diet score and risk of incident cancer; a prospective cohort study. Nutrition Journal 2013, 12:58. 7 Mars 2013. doi:10.1186/1475-2891-12-58