Cet article est PREMIUM, et nécessite un abonnement payant pour lire la suite

Je m’identifie
Créer mon compte

Créez votre compte dès maintenant puis contactez-nous pour accéder aux articles Premium et/ou Lettre Export.

Inscription

Temps estimé - 3 min

Anne-Sophie Malhère. D’après un article paru dans BJN, le 22 février 2013.

Dans le cadre de l’étude de cohorte NutriNet-Santé, l’équipe Inserm a évalué la consommation de compléments alimentaires en fonction de facteurs sociodémographiques, comportementaux et alimentaires, sur un échantillon d’environ 80 000 adultes.

Les chercheurs ont observé les résultats suivants :

  • 15% des hommes et 28% des femmes prennent des compléments alimentaires au moins 3 jours par semaine ;
  • Les compléments alimentaires à base de magnésium, de vitamines B6 et C figurent parmi les plus consommés ;
  • La prise de compléments alimentaires est prescrite ou conseillée par le médecin dans 55% des cas contre 45% en automédication ;
  • Dans 60% des cas, les compléments sont consommés régulièrement depuis plus d’un an avec une moyenne de 95 jours de consommation par an ;
  • Les consommateurs de compléments alimentaires sont ceux qui connaissent le mieux les recommandations nutritionnelles du PNNS, qui consomment le plus d’aliments biologiques, et globalement dont l’alimentation et le mode de vie sont les plus sains (non-fumeurs, plus d’activité physique, meilleurs apports nutritionnels). Ils possèdent généralement un haut niveau d’études et appartiennent aux catégories socioprofessionnelles élevées ;
  • Les fumeurs prennent moins de compléments alimentaires que les non-fumeurs (19% versus 25%), néanmoins leur consommation par automédication reste importante (55%).

En conclusion, les plus forts consommateurs de compléments alimentaires seraient donc ceux qui adoptent déjà un mode de vie sain, d’où l’intérêt modéré de recourir à une supplémentation. Dans tous les cas, les chercheurs recommandent de privilégier l’adoption d’un régime alimentaire diversifié et équilibré pour satisfaire ses besoins nutritionnels plutôt que de s’orienter systématiquement vers l’usage de compléments alimentaires. 

Référence : Pouchieu C, Andreeva VA, Péneau S, Kesse-Guyot E, Lassale C, Hercberg S, Touvier M ;Sociodemographic, lifestyle and dietary correlates of dietary supplement use in a large sample of French adults: results from the NutriNet-Santé cohort study ; British Journal of Nutrition ; 2013 Feb 22:1-12.

Partager cet article