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Clarisse Lemaitre. D’après ema.europa.eu, le 18 octobre 2013

Contrairement aux Etats-Unis où le Qsiva a été autorisé, l’EMA (Agence Européenne du médicament) a refusé la mise sur le marché de ce coupe-faim composé de phentermine (anorexigène amphétaminique) et de topiramate (antiépileptique).

Ce produit était destiné au traitement des patients souffrant d’obésité sévère (IMC ≥ 35) ou d’obésité (IMC ≥ 30) accompagnée de problèmes de santé liés à leur poids, comme l’hypertension artérielle ou le diabète de type 2.

Bien que des études aient montré des effets bénéfiques du Qsiva sur la perte de poids, le produit n’a pas été autorisé en raison de lourds effets secondaires à long terme, notamment sur le cœur et les vaisseaux sanguins (phentermine). D’autre part, le topiramate pourrait causer sur le long terme des problèmes psychiatriques (dépression, anxiété) et cognitifs (mémoire, troubles de l’attention), sans compter un risque accru d’anomalies fœtales lorsque le produit est pris par des femmes enceintes.