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Anne-Sophie Malhère. D’après www.santelog.com, le 2 juillet 2012.

L’US Preventive Services Task Force (USPSTF) recommande désormais le dépistage de l’obésité chez tous les adultes américains. Cette recommandation est classée de grade B c’est-à-dire qu’elle doit être proposée systématiquement au patient. Il faut dire que l’enjeu est primordial : aujourd’hui un Américain sur trois est obèse et le taux de prévalence pourrait atteindre 42% en 2030 si les autorités sanitaires ne font rien. Parce qu’elle est associée à un risque accru de maladies coronariennes, de diabète de type 2, de différents types de cancer et d’invalidité, l’obésité entraîne des coûts importants s’élevant à près de 150 millions de dollars par an. Encourager la perte de poids pour diminuer les problèmes de santé est donc essentiel. Pour ce dépistage généralisé, l’USPSTF retient l’IMC mais également la circonférence de taille comme mesure alternative. En cas d’obésité, l’USPSTF réclame de plus la prescription d’interventions intensives permettant la perte de poids.

Les avis sur cette initiative sont mitigés : certains ne voient en effet pas l’intérêt de formaliser un protocole de dépistage de l’obésité par le médecin. Par exemple, favoriser un accès privilégié et généralisé à une alimentation plus équilibrée leur paraît être une mesure plus efficace pour enrayer l’épidémie d’obésité.