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Anne-Sophie Malhère. D’après le communiqué Anses du 18 juin 2012.
En mars 2011, l’Anses rendait un avis sur 2 nouvelles études relatives aux effets sanitaires des édulcorants intenses et s’auto-saisissait quelques mois plus tard de l’évaluation des risques et bénéfices nutritionnels associés à la consommation de ces produits.
Cette évaluation est actuellement en cours de réalisation mais l’Anses communique aujourd’hui une première note d’étape qui traite spécifiquement des effets de la consommation de ces édulcorants chez la femme enceinte.
Concernant le risque potentiel en période de grossesse, l’Anses estime que les données scientifiques disponibles sont insuffisantes pour conclure. De nouveaux travaux sont nécessaires en particulier suite à l’examen de l’étude Halldorsson de 2010 qui révélait une relation effet-dose entre consommation de boissons édulcorées et risque d’accouchement prématuré. D’autre part, aucune étude ne permet de mettre en évidence un quelconque bénéfice nutritionnel associé à la consommation d’édulcorants intenses en période de grossesse.
L’Anses précise que compte tenu du nombre très restreint d’études spécifiques, ces conclusions seront éventuellement complétées à l’issue des travaux menés par l’Anses sur la population générale par extrapolation des données à la femme enceinte. Des recommandations seront alors émises sur le base de l’ensemble des données disponibles. A titre de rappel, l’EFSA doit rendre ses conclusions d’ici la fin de l’année 2012 concernant la réévaluation éventuelle de la DJA de l’aspartame.
Consultez l’intégralité de la note d’étape de l’Anses EN CLIQUANT ICI.