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Marie DENIEL. D’après www.anses.fr, décembre 2011

L’ANSES a rendu ses conclusions concernant l’évaluation du rapport initiale des autorités britanniques concernant la mise sur le marché d’un nouvel ingrédient alimentaire : le phosphate de diamidon phosphaté (PDP).

Le PDP figure actuellement dans la liste des additifs alimentaires autorisés (E1413) pour une utilisation en quantum satis. Il est utilisé dans les soupes, les sauces, les garnitures aux fruits et les épaississants stables lors de la congélation et de la décongélation. L’utilisation du PDP à des fins nutritionnelles constitue un développement pour une nouvelle application, qui est donc soumis au règlement 258/97/CE relatif aux nouveaux aliments et nouveaux ingrédients alimentaires.

Le nouvel ingrédient est un amidon de blé « normal » qui est estérifié et réticulé avec du tripolyphosphate de sodium et du trimétaphosphate de sodium. Il se présente sous la forme d’une poudre blanche ou très légèrement colorée. Le pétitionnaire propose de le commercialiser comme une source de fibres alimentaires et en remplacement de la farine, dans une vaste catégorie d’aliments (incluant le pain, les céréales de petit-déjeuner, les pâtes, la pâte à pizza, les biscuits et les gâteaux) à un niveau d’incorporation pouvant aller jusqu’à 15 % de la masse.

Les conclusions de l’ANSES sont en accord avec les autorités britanniques qui ont donné un avis positif quant à la mise sur le marché de ce nouvel ingrédient, accompagnée de la mention d’étiquetage proposée (« peut causer des troubles du transit digestif »), y compris à destination des enfants. Néanmoins, l’ANSES regrette le défaut d’information sur la composition chimique réelle du nouvel ingrédient par rapport au phosphate de diamidon phosphaté consommé en tant qu’additif.

Consulter l’avis dans son intégralité en cliquant ici : http://www.anses.fr/Documents/NUT2011sa0258.pdf