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Clarisse Ballu. D’après un article paru dans Archives of Ophthalmology, mars 2011.
L’objectif de cette étude était d’évaluer l’incidence de la consommation d’omégas 3 et de poisson sur la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA).
Un questionnaire détaillé de fréquences alimentaires a été fourni à 38 022 femmes n’étant pas atteintes de DMLA et âgées en moyenne de 54,6 ans. 235 cas de DMLA se sont déclarés au cours des 10 années de suivi. Les femmes consommant le plus d’acide docosahexaénoïque (DHA), comparativement à celles en consommant le moins, ont un risque relatif de DMLA de 0,62. Concernant l’acide eicosapentaénoïque (EPA), les femmes en consommant le plus avaient un risque relatif de 0,66. De même, les femmes qui consommaient un plat ou plus de poissons par semaine, comparativement à celles qui en consommaient moins d’un par mois, avaient un risque relatif de DMLA de 0,58.
Ces données indiquent que la consommation régulière de DHA, d’EPA et de poisson est associée à un risque significativement diminué de DMLA et peut être bénéfique dans la prévention primaire de la DMLA.
Référence : W.G. Christen, D.A. Schaumberg, R.J. Glynn, J.E. Buring. Dietary -3 Fatty Acid and Fish Intake and Incident Age-Related Macular Degeneration in Women. Archives of Ophthalmology, march 2011.