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Céline Le Stunff. D’après le rapport de l’Anses publié le 9 déc. 2010
La phase pilote du dispositif national de nutrivigilance, restreinte aux compléments alimentaires, a été lancée en 2009 par l’Anses (Afssa) et son bilan montre l’efficacité du dispositif.
A la suite de 10 signalements d’effets indésirables parfois sévères avec une gamme de produits contenant des extraits alcooliques d’igname, l’Anses recommande ainsi que les profils chimiques, la composition des extraits et leur toxicité soient étudiés le plus rapidement possible par les fabricants qui mettent ces extraits sur le marché. Huit cas de confusion entre un médicament, Previscan®, et un complément alimentaire, Preservision® ont fait l’objet de recommandations sur le site de l’Agence. Enfin, une dizaine d’autres signalements donneront lieu à des avis.
L’Anses étend désormais ce dispositif aux nouveaux aliments, aux aliments enrichis et aux denrées destinées à une alimentation particulière. Les signalements sont analysés par un comité technique, discutés avec les industriels concernés et les autorités de tutelles afin d’identifier des situations à risque qui peuvent ensuite faire l’objet d’une expertise collective et d’un avis validé rendu public. Le dispositif s’appuie ainsi sur l’implication de nombreux acteurs et son fonctionnement est en lui-même novateur. Pour une mise en réseau des connaissances, des échanges auront lieu avec le Canada et les Etats-Unis qui ont des systèmes assez équivalents.
Source : http://www.afssa.fr/Documents/BilanNutrivigilance2010.pdf