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Nathalie LE GOHEBEL d’après un article paru dans la lettre Inra de mars 2010

Dans une récente étude, l’INRA a analysé le marché international des huiles tropicales et ses perspectives à moyen terme.
Les huiles de palme, palmiste et coco dominent le marché des oléagineux. Sur les 125 millions de tonnes produites dans le monde, 40% sont des huiles tropicales qui proviennent essentiellement d’Indonésie et de Malaisie. Ces huiles sont devenues un des premiers produits agricoles échangés dans le monde (30 Mt échangés pour l’huile de palme en 2007/2008). La réallocation des huiles domestiques vers les biocarburants ont contraints certains pays, à venir s’approvisionner en huiles tropicales, à l’origine destinées, vu son moindre prix, à des pays très peuplés et à faible revenus. C’est ainsi que l’Union Européenne est devenue le 3ème importateur mondial d’huile de palme, suivi de près par les Etats-Unis.
L’usage de ces huiles est très diversifié et se répartit ainsi, 99,6 Mt à destination de l’alimentation humaine, 17,6 Mt pour le non alimentaire (savonnerie, lipochimie) et l’alimentation animale et enfin 9,1 Mt pour la fabrication de biodiesel.

La forte augmentation de la consommation des huiles végétales ces 10 dernières années résulte pour 2/3 de la demande alimentaire et pour 1/3 de la demande non-alimentaire. La croissance démographique et la progression du biodiesel devrait continuer à dynamiser le marché des huiles tropicales à moyen terme. Les prix seront influencés par la capacité de l’offre par rapport à une demande alimentaire croissante mais aussi par les usages industriels, notamment la fabrication des biocarburants.