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Sylvanie Séret. D’après www.efsa.europa.eu, 12 nomvenbre 2009
Suite à une étude publiée par l’Université de Southampton, le règlement européen n°1333/2008 relatif aux additifs alimentaires prévoit dans son annexe V que l’utilisation de 6 colorants alimentaires (jaune orangé S (E 110), jaune de quinoléine (E 104), carmoisine (E 122), rouge allura (E 129), tartrazine (E 102) et Ponceau 4R (E 124)) dans les denrées alimentaires doit être associée à une mention supplémentaire d’étiquetage. Cette mention, applicable à partir du 20 juillet 2010, doit être énoncée comme suit: «nom ou numéro E du ou des colorants: peut avoir des effets indésirables sur l’activité et l’attention chez les enfants».
L’EFSA est actuellement en train de réévaluer la sécurité de tous les additifs alimentaires. Sur la demande de la Commission Européenne, les six colorants alimentaires précédemment cités font l’objet d’une priorité. Ainsi, après avoir examiné toutes les preuves disponibles, le groupe scientifique de l’Autorité européenne de sécurité des aliments en charge des additifs (groupe ANS) a décidé de réduire les doses journalières acceptables (DJA) pour 3 de ces colorants alimentaires artificiels (E104, E110, E124).
– Jaune de quinoléine : 0-10mg par kg de poids corporel par jour (mg/kg pc/j) à 0.5 mg/kg pc/j
– Jaune orangé S : 0-2.25 mg/kg pc/j à 1.0 mg/kg pc/j
– Ponceau 4R : 0-4 mg/kg pc/j à 0.7 mg/kg pc/j.
Cette réduction est justifiée par le fait que de nouvelles données scientifiques suggèrent que le seuil auquel ces trois colorants pourraient causer des effets néfastes sur la santé pourrait être plus bas que ce que l’on pensait auparavant.
En revanche, aucune donnée disponible et évaluée par le groupe ANS n’a pu faire le lien entre ces six colorants alimentaires et l’hyperactivité, comme le démontrait l’étude Southampton.
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