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Céline Le Stunff. D’après l’avis AFSSA du 3 juillet 2009
L’AFSSA a été saisie le 13 mai 2009 par la DGCCRF d’une demande d’évaluation des modèles d’établissement des teneurs maximales en vitamines et minéraux dans les denrées alimentaires enrichies et les compléments alimentaires, dans le contexte du règlement (CE) n°1925/2006 sur l’enrichissement.
L’étude réalisée par l’Agence a permis de simuler l’impact sur les apports nutritionnels de l’apport de teneurs maximales en vitamines et minéraux par des aliments enrichis d’une part et par des CA d’autre part, calculées selon les modèles de Flynn (2008) et Richardson (2007). Les résultats complètent les conclusions des précédentes simulations effectuées par l’Agence (avis du 13/10/08 et du 29/01/09) selon lesquelles les limites testées, sur la base des premières options définies, n’étaient pas suffisamment protectrices pour le consommateur.
Les nouvelles options testées sont globalement plus protectrices que celles testées précédemment. Cependant, selon un même scénario, les risques de dépassement de la limite de sécurité (UL) varient d’un nutriment à l’autre.
Ainsi,
– concernant la vitamine B6 et le calcium, les options de calculs 2 et 3 de la MSLf/Maximum Safe Level for Fortified food (quelle que soit l’option de calcul de la MSLs/Maximum Safe Level for Supplements) sont protectrices, tant pour la population des adultes que pour celle des enfants ;
– dans le cas de la vitamine D, aucun scénario n’est suffisamment protecteur. En effet, même dans le scénario le plus protecteur, il subsiste 5% d’adultes et 40% d’enfants présentant un risque de dépassement de l’UL ;
– concernant la vitamine B9, un apport supplémentaire via les seuls CA à hauteur de 108 μg/j semble suffisamment protecteur pour les adultes. Chez les enfants, d’après les données irlandaises, les modèles testés proposent des teneurs maximales nulles tant pour les aliments enrichis que pour les CA. Ainsi, aucun scénario d’enrichissement n’est envisageable.
Au total, les différences de niveau de protection sont particulièrement importantes entre les différentes options testées. Ces différences sont liées aux niveaux d’apport énergétique au 95ème percentile par les aliments enrichis. Les simulations présentées dans cet avis ont permis de déterminer les paramètres critiques des modèles de calcul des teneurs maximales pour les aliments enrichis et pour les CA pour assurer la protection du consommateur.
Source : Avis de l’AFSSA du 3 juillet 2009 relatif aux modèles d’établissement des teneurs maximales en vitamines et minéraux dans les denrées enrichies et les compléments alimentaires. Saisine n° 2009-SA-0134.
[url@http://www.afssa.fr/Documents/NUT2009sa0134.pdf]CLIQUER ICI pour consulter l’avis[/url]