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Céline Le Stunff. D’après l’avis EFSA du 2 oct. 2008

L’EFSA a été saisie par la Commission pour évaluer la sécurité d’emploi de la vitamine K2 en tant que source de vitamine K pour l’enrichissement des aliments et pour les compléments alimentaires, dans le cadre du règlement Novel Food.

Le terme “vitamine K” regroupe en fait un certain nombre de derivés liposolubles de la 2-méthyl-1,4-naphthoquinone. Les formes naturelles incluent la vitamine K1 (phylloquinones) et la vitamine K2 (ménaquinones).

Comparés à ceux en vitamine K1, les apports spontanés en vitamine K2 sont très inférieurs. Ils proviennent principalement du poulet, du jaune d’œuf et des produits laitiers, mais aussi de produits fermentés (natto : aliment japonais traditionnel à base de haricots de soja fermentés) ou des bactéries du tractus gastro-intestinal (forme d’origine microbienne).

Le pétitionnaire propose que la ménaquinone soit apportée via une huile, la ménaquinone étant produite à partir de la fermentation d’isolats de protéines de soja et d’amidon de blé par Bacillus subtilis natto.

La biodisponibilité de la vitamine K2 étant au moins équivalente à celle de la vitamine K1, et la forme présentée ne posant pas de problème de sécurité pour la population générale (hormis nourrissons et enfants en bas-âge) dans le cadre de l’enrichissement des aliments ou des compléments alimentaires, les experts ont donc émis un avis favorable pour cette huile riche en ménaquinone.

Source : [url@http://www.efsa.europa.eu/EFSA/efsa_locale-1178620753816_1211902181478.htm ]CLIQUER ICI[/url]